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Le droit du serf

1 septembre 2010

Quelque chose comme une lettre ouverte pour l'ouverture de leur plateforme numérique

Donc Le Bélial lance sa plateforme numérique.

Bien.

Innovante.

Ah. Euh… en quoi ?

En 8 points.

Lesquels sont ?

 

« Tarif intelligent. Les livres numériques du Bélial vous sont proposés allant de 8 à 12 € : un tarif unique, quel que soit le format de fichier et très inférieur à leurs équivalents papier (souvent deux fois moins). »

Là, je bondis de mon fauteuil et je me cogne la tête au plafond. J’ai du mal lire.

Je relis. Eh merde ! C’est bien ça.

8 à 12 € ! Et ce serait très inférieur au prix des livres papier. Ben mon cochon ! Vous avez entendu parler du « poche » ? C’est un format plus petit (10/18, en cm), qui se vend un peu partout et beaucoup mieux que les autres formats… mais alors sacrément mieux ! Vous voulez savoir pourquoi ?

Non, ce n’est pas que les gens manquent de place dans leurs bibliothèques, dans leurs sacs ou dans leurs attachés-cases… encore que, puisqu’on parle de numérique, donc de liseuses, c’est quand même un sacré avantage de voyager léger.

Et ce n’est pas non plus que les lecteurs préfèrent le livre friable au bel ouvrage.

Si le « poche » se vend beaucoup plus que le « grand format » et le « semi poche », c’est parce qu’il est moins cher, souvent trois fois moins. Incroyable, n’est-ce pas ?

Je parle du vrai « poche », évidemment. Pas des éditeurs qui le pratiquent au prix de… au prix de quoi, d’ailleurs ? Des autres activités du lecteur ? De son envie de les pratiquer ? De son garde-manger ?

Parce qu’il y a un truc à savoir : le portefeuille du lecteur n’est pas extensible. D’ailleurs, peut-être que c’est pour ça qu’on vend si peu de livres. Peut-être même que c’est pour ça qu’il existe des bibliothèques et un marché d’occasion florissant. Peut-être même… attention, je vais vous choquer… peut-être même que ce marché d’occasion est le plafond sur lequel il faut que le prix du livre numérique bute.

Pire. C’est au prix d’occasion du « poche » qu’il faut limiter (vers le haut) le prix du livre virtuel. Et je ne parle évidemment pas des ouvrages cotés !

Et c’est mon dernier prix. En tant que lecteur, en tant que consommateur (contraint) et en tant qu’auteur.

Vous avez bien lu.  Je ne veux pas voir mes bouquins en format numérique au-dessus de 2 €, et je suis plutôt partant pour moins (deux fois moins).

Pourquoi ?

Parce que le très immatériel format numérique n’est pas un produit de substitution du très tangible ouvrage papier. Parce que les liseuses on un coût et que leur acquéreur ne doit pas en être le captif mais l’usager. Parce que, en terme de commercialisation, c’est un autre marché, un tout autre, qui se constitue pour l’essentiel aujourd’hui de gens qui ne lisent que très peu ou pas (de romans, par exemple). Parce que c’est l’occasion de toucher ceux que nous ne touchons jamais.

Soixante millions de Français ne m’ont jamais lu. Ne rigolez pas : cinquante millions d’entre eux n’ont jamais lu Werber, Pennac, Grangé, etc. C’est un chouette terrain à défricher, non ? Eh bien, c’est ce que facilite le numérique… à condition de ne pas le soumettre à l’économie des tauliers de l’édition papier et des souteneurs de la diffusion.

J’oublie un détail ? Ah oui. Le piratage. Je lui suis favorable, ne serait-ce que parce que, une fois de plus, mes phrases à la con atteindront quelqu’un que l’économie du livre (beurk) leur barrait, que celui-ci ne piratera pas toute sa vie mais qu’il continuera à lire, que la culture n’est pas… pardon, ne doit pas être un privilège de nantis. Je lui suis favorable, donc, mais on s’en fout. Le piratage prendra des proportions faramineuses si la diffusion numérique du livre se comporte comme la diffusion numérique cinématographique ou musicale. Le vent, et c’est ce qu’est le numérique, ne peut pas se vendre au même tarif que la matière. Inutile que je vous fasse un cours de marketing, d’ailleurs je suis un très mauvais pédagogue et je suis certain que vous savez ce qu’est le prix psychologique. Mais peut-être ignorez-vous qu’on ne le calcule pas avant d’avoir déterminé la, les ou toutes les potentielles cibles commerciales ? Il semble que vous vous limitiez au marché préexistant du « papier ». Il semble aussi que votre opération de lancement ne soit qu’une opération… disons de communication, en tout cas pas une étude. Lapalissade ! Je ne m’efforcerais pas d’en montrer les insuffisances si ce n’était pas le cas.

Voyons les autres points.

 

« Prix libre. Les prix affichés sont un minimum, mais vous êtes libre d'acheter les livres numériques au prix que vous aurez fixé si vous souhaitez soutenir l'auteur ou la maison d’édition. »

Ben voyons ! Pourquoi ne pas créer une ONG ? Ecrivains et Editeurs Sans Frontières, mais avec pas mal de toupet tout de même.

 

« Sans DRM. Aujourd’hui, les dispositifs de gestion des droits numériques (DRM) proposés par la plupart des éditeurs punissent moins les pirates – qui n’ont aucun mal à les contourner – que les acheteurs légitimes qui rencontrent de nombreux problèmes techniques. Le Bélial' ne propose que des livres numériques « bio » garantis 100% sans verrouillage pour que vous puissiez les lire aussi facilement que des livres classiques, sur le support de votre choix. »

Amen.

 

« Facile. Sur la plateforme e-Bélial, vous n’achetez pas un fichier, mais un livre. Une fois dans votre bibliothèque numérique, vous pouvez le télécharger à volonté et dans tous les formats proposés. Pratique si vous perdez le fichier d’origine ou si vous changez de support de lecture. »

Démago, mais bien joué.

 

« Collectionnez. Vous n’êtes pas prêt à vous passer du papier ? Nous non plus. Achetez un livre du Bélial’ et, pour seulement 2,00 €, téléchargez son équivalent numérique (sur certains titres uniquement) »

Aïe ! Dans son élan, la réclamite aiguë a fourché. Le coût du numérique est inférieur à 2 €. On s’en doutait un petit peu beaucoup, notez, mais c’est intéressant car, et j’y reviendrai plus loin, c’est quoi au juste le prix de revient du numérique ? Et comment le définit-on ?

 

« Flexible. Créez vos propres recueils en choisissant parmi le fonds du Bélial’ des nouvelles à télécharger à la pièce sans avoir besoin d’acheter un recueil entier. »

Encore heureux ! Et heureusement déjà pratiqué par (presque) tout le monde. Mais à quel prix, au fait ? Je veux dire : proportionnellement au prix du recueil.

 

« Equitable. Compte tenu des coûts de fabrication et de distribution réduits, Le Bélial' peut reverser jusqu’à 30% du prix de chaque livre numérique vendu à l'auteur. À comparer aux 10% qui sont la norme du marché. »

J’en vois déjà qui tremblent à l’idée des horreurs que je vais de cette plume commettre. Par quoi je commence ?

Ainsi, la norme du marché en matière de droits d’auteur serait à 10 %. J’en connais plus de trente mille qui feraient un infarctus en lisant ça. Ce putain de marché n’a pas de norme ! Que des différences de traitement. Et la moyenne, totalement incalculable pour cause d’opacité, est sûrement loin en dessous de 10 %. La réalité ? 4 à 12 % sur le « poche ». 6 à 15 % sur le « grand format ». Parfois plus, pour les rares best-sellers. Souvent moins pour les nombreux auteurs « jeunesse ». Et 2 % pour les traducteurs.

Le plus facile est digéré ? On jette un oeil à la réversion ?

C’est quoi d’ailleurs cette ineptie ? L’éditeur reverse ? Il est bien charitable ou il se prend pour un fonds de pension ? Vous vexez pas, je pinaille.

Vous avez raison, les coûts de fabrication et de distribution sont réduits, tellement qu’on se demande s’ils sont signifiants.

Sur la fab, qui représente entre 15 et 20 % du prix du livre « papier », il y a un coût en numérique. Sûrement, mais quel est-il au juste ?

Côté mise en format, par exemple, vous connaissez sûrement ça : http://fr.feedbooks.com/

Et il y en a d’autres. Et il y en aura de plus en plus.

Sur la distrib, il y a un… pardon ? La quoi ?

Qui va distribuer quoi, au juste ?

Parlez-moi de diffusion, oui, ça, ça m’intéresse. Prononcez les vilains mots. Détaillez ce que demandent Amazon, la Fnac, Google, Orange etc. pour diffuser des octets par le Net. Montrez l’intérêt des bornes numériques (mdr), justifiez leur existence et leur coût sur le prix du livre. Démontrez que tout ce joli monde est indispensable à la bonne diffusion électronique de l’ouvrage. Mais surtout, surtout, expliquez pourquoi vous avez choisi de rester dans la logique de fonctionnement « papier » plutôt que de développer une logique autre ou de vous inscrire dans l’une de celles qui existent déjà, comme publie.net, numeriklivres etc.

Le numérique est une aubaine. Pour l’auteur, pour l’éditeur, pour le lecteur. Pour la première fois, l’ouvrage littéraire peut se passer des parasites qui, de surcroît, se taillent la part du lion dans l’économie du livre. La diffusion et la distribution représentent 55 % du prix de l’objet livre. Alors quoi ? On prend les mêmes et on recommence ? On s’en invente d’autres ? Pour quel service ? Pas de stock, pas de transport, pas de commerciaux (physiquement, en tout cas).

Alors qu’est-ce qui coince ? Qu’est-ce qui limite les droits d’auteur à 30 % dans votre conception de l’édition numérique, quand d’autres, spécialisés, proposent déjà 50 et même 70 % ?

La diffusion. Toujours la diffusion. Fait chier ! S’il faut, pour l’édition numérique, en passer par une économie, que celle-ci tienne compte de l’écosystème numérique. Moi, je suis en train de devenir écolo.

À 50 % minimum. Ce qui représente 1 € sur un bouquin vendu en numérique à 2 €. Combien d’auteurs touchent 1 € sur la vente d’un de leurs bouquins en poche ? Y en a-t-il sur l’agora ?

 

« Solidaire. En attendant l’adaptation de la loi Lang au numérique, et pour ne pas léser les libraires qui soutiennent Le Bélial’, nos livres numériques seront proposés au même prix sur e-Bélial’ et sur la plateforme EDEN. N’importe quel libraire pourra ainsi vendre les livres numériques du Bélial’. »

Vous avez peur de perdre le soutien de vos amis libraires pour les ouvrages « papier » ?

En instituant le prix unique du livre (plus ou moins 5%), la loi Lang ne favorise que les gros « libraires », ceux qui peuvent négocier une marge conséquente avec le diffuseur/distributeur. Les autres peinent à obtenir une marge viable.

Comment les libraires diffuseront-ils vos livres numériques et quelle marge allez-vous leur accorder ? Je veux dire : les gros et les petits ?

En tout cas, rassurez-les, ils n’ont pas besoin de se recycler tout de suite. Le livre papier a encore un bel avenir devant lui. Disons le temps d’une génération. Et ce sont surtout les grosses berthas qui vont trinquer. Au fait, pourquoi croyez-vous que les gros bras se démènent tous pour disposer d’une plateforme de diffusion numérique ?

 

Voilà, j’en ai fini.

Les ventes de liseuses croissent de façon exponentielle, même en France. Au deuxième trimestre 2010, Amazon, le plus gros « libraire » du monde, a vendu plus d’ouvrages au format numérique qu’au format papier. En août, durant le festival littéraire d’Ouessant, plusieurs conférences et débats sur l’édition numérique se sont tenus dans le cadre de Numér’île et ont été relayées en direct sur le Net. J’ai participé à la plupart et j’ai rencontré différents acteurs du numérique (et pas que du monde du livre) qui s’efforcent d’échapper aux logiques « économiques » de l’édition classique. Nous sommes arrivés à la conclusion que non seulement c’était possible, mais que ce n’était pas si compliqué que ça, bien au contraire, à condition de se soustraire au système un peu plus que centenaire (on peut même le faire remonter à l’invention de l’imprimerie) qui dicte les conditions dans lesquelles se propage (mal) la littérature et qui s’auto-entretient.

En lisant la « déclaration d’intention » d’e-Bélial, mon optimisme s’est assombri d’un certain agacement. Peut-être, puisque j’avais tendance à apprécier vos communications autour du livre numérique, parce que j’attendais du Bélial qu’il ait autre chose à proposer que l’ambiguïté des fausses innovations pour un éternel recommencement.

Vous vous trompez de beaucoup d’erreurs, les mecs.

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23 novembre 2009

Pistes de réflexion

Bonjour à tous,

L’édition numérique pose de nombreux problèmes.
Déjà, parce que les éditeurs peuvent choisir de céder les droits à un tiers (on se situe donc de le cadre des droits dérivés), mais également de les éditer directement (on se situe là, dans le cadre du droit principal).

Dans le cadre des droits dérivés, rien ne peut expliquer que les éditeurs « sollicitent » des auteurs et traducteurs qu’ils acceptent une réduction de leur taux de rémunération.

En revanche, des points doivent absolument être validés avec les auteurs (cette liste n’étant certainement pas exhaustive) :

- limitation de la durée des cessions de droits ;

- garantie des suppressions des fichiers à échéance des cessions de droits ;

- droit de regard des auteurs sur les supports des publications numériques (sites, environnement publicitaire…) ;

- droit de regard sur les prix de ventes ? ;

- protection des fichiers numériques ;

- lutte contre les téléchargements illégaux...

Le problème devient autrement plus complexe si on se place dans le cadre des droits principaux.

Le schéma classique ne peut pas être plaqué sur l’édition numérique.
Le travail éditorial est d’ores et déjà fait.
La part diffuseur-distributeur (très importante à l’heure actuelle) sera forcément plus que réduite.
Pour ce qui concerne les librairies en ligne, il va falloir compter avec les très gros poissons, tels Google, Amazon… qui ont un énorme pouvoir de négociation et un poids qu’on ne connait pas du tout dans le cadre de l’édition papier.
Il est cependant peu probable que la part revenant au bout du compte, tous frais compris, à l’éditeur ne soit pas fortement accrue. C’est cette augmentation des bénéfices qui doit profiter aux auteurs/traducteurs.

Il n’est donc pas concevable que les taux proposés pour l’édition numérique soient alignés à ceux de l’édition papier.
Au minimum, le partage des bénéfices (donc en sus des pourcentages actuels) faits sur le schéma classique devraient être de 50%-50%.
Les auteurs et traducteurs sont cependant largement sous-payés. Un pourcentage plus ambitieux pour eux serait une avancée vers une rémunération enfin plus décente du fruit de leur de travail.

A nos calculettes !

Cependant, le marché du livre numérique en est à ses premiers balbutiements.
Les éditeurs, eux-mêmes, ne semblent pas savoir comment l’envisager et ce qu’ils pourront y gagner.

Il semble donc nécessaire, en attendant que tout cela se mette réellement en route, de ne céder éventuellement ces droits que pour de très courtes périodes afin de pouvoir en renégocier les taux sans être obligé d’attendre pour cela 70 ans.
Egalement d’y ajouter une clause spécifique d’obligation (pour l’édition numérique) d’exploitation du catalogue par l’éditeur.

Mais il y a d’autres pistes : garder jalousement ces droits en attendant d’en savoir plus et, pourquoi pas, retourner au profit des auteurs / traducteurs l’arme de la concurrence.

Restent des questions : que deviendra la notion « d’épuisement » dans l’équivalent numérique ; quel prix, pour le livre numérique ; quid du prix unique ?...

Enfin, il n’est pas impossible qu’à terme les éditeurs obtiennent un pourcentage des ventes d’e-book, comme c’est le cas, par exemple, en musique, sur les ventes de CD vierge.
Les auteurs et traducteurs ne devront pas être oubliés !

Tiphaine

22 novembre 2009

En guise d'intro

Chat bouillant se fout complètement de l'eau froide : Le droit du serf reprend du service.

En vue de commercialiser les bouquins sous format numérique, certains éditeurs ont entrepris de proposer des avenants aux contrats, offrant royalement l'équivalent des pourcentages papier, c'est-à-dire beaucoup moins que les traditionnels 50% sur les droits annexes... alors qu'il n'y a pas de distribution, que le coût de la diffusion devrait être très faible et que l'essentiel du boulot éditorial est déjà effectué. Bref, ce n'est pas seulement de l'arnaque, c'est de la spoliation.

Afin de ne pas créer de précédents regrettables ni laisser les tractations commerciales se mener dans notre dos, nous devons conduire une réflexion, la plus exhaustive possible, pour proposer collectivement un code d'usage, une marche à suivre, une norme, un avenant type, un outil de travail, une fin de non recevoir... bref, pour "aider" les éditeurs à négocier le virage du numérique sans imposer aux auteurs et à leurs ayants droit la gourmandise de parasites tiers (comme ils en ont pris l'habitude avec les diffuseurs et distributeurs des ouvrages papier... qui sont souvent dans le même groupe qu'eux), ni état de fait, ni conditions drastiques, ni indigence.

Il est peu probable que notre "assistance" soit appréciée, ni spontanément prise en compte, mais nous disposons d'arguments qui devraient nous permettre d'être entendus.
- Le nombre d'ouvrages "sous contrats d'édition" est faramineux.
- Ces ouvrages ne peuvent en aucun cas être commercialisés numériquement sans l'aval des auteurs ou des ayants droit.
- Les sommes actuellement en jeu sont minimes, ne se répercutant que très faiblement sur le portefeuille de l'auteur s'il ne parvient pas à s'entendre avec l'éditeur, mais l'enjeu à moyen terme est considérable. Or, dans de nombreux cas, ce "moyen terme" laisse  à l'auteur la possibilité de recouvrer le plein usage de ses droits pour les négocier avec des éditeurs (ou directement des diffuseurs) mieux-disants. D'ailleurs, si la France est (très) en retard dans le domaine, la volonté étatique d'équiper les élèves de liseuses, devrait rapidement faire éclater la bulle (d'où peut-être la précipitation éditoriale, groupe Gallimard en tête, après des années d'inertie).
- Les plateformes et les outils de diffusion numérique sont légion, donc potentiellement très concurrentiels.

Outre l'aspect purement financier des droits numériques, nous devons aussi veiller sur la durée contractuelle d'exploitation de ces droits, entre autres.

Ce blog est un lieu d'échange, alimentez-le. Il n'y a pas le feu, mais ce n'est pas vraiment le moment de différer le débat.

Pour ceux que cela concerne, ne signez pas les avenants qui vous sont aujourd'hui soumis. Vous n'avez rien à y gagner et nous y perdrions tous.

Ayerdhal

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Le droit du serf
  • Collectif de réflexion et d'action créé en octobre 2000 pour faire respecter le droit des auteurs à jouir décemment de leurs œuvres, réactivé fin 2009 pour faire valoir ce droit dans la commercialisation numérique de leurs ouvrages.
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